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mardi 28 octobre 2014

Open Access et DI-fusion

La quatrième séance de l’Open Access Week@ULB 2014 était consacrée à DI-fusion, le dépôt institutionnel de l’ULB. Voici les éléments que nous avons pu approfondir :

DI-fusion est une Archive ouverte institutionnelle qui se positionne comme première étape vers l’Open Access ; elle fait dès lors partie du « Green Open Access ». DI-fusion vise, à des fins de recherche et d'enseignement, d'archivage institutionnel et de communication au public :
  • A constituer la bibliographie académique de l'ULB, comprenant l'ensemble des références des publications des chercheurs et enseignants de l'Université
  • A recueillir une version électronique des textes complets de ces publications.
  • A donner accès à la production scientifique de l’institution à la communauté universitaire et au public.
Pour obtenir des informations complémentaires sur DI-fusion, n'hésitez pas à parcourir les pages d'introduction à DI-fusion sur le site web des Archives & Bibliothèques de l'ULB, ainsi que les nombreux et différents billets consacrés à DI-fusion !
 
Durant la seconde partie la séance, nous avons abordé la thématique suivante : "Bien gérer ses droits d'auteur pour diffuser en Open Access".  Savez-vous que si vous cédez vos droits à un éditeur pour la publication de votre article, cet éditeur détiendra l’exclusivité de la diffusion et de l’accès à votre article pendant toute votre vie et jusqu’à 70 après votre mort ? Y a-t-il une alternative au contrat d’édition ? Quels droits devez-vous conserver pour pouvoir diffuser votre publication en open access dans le dépôt institutionnel de l’ULB, DI-fusion ?  




Vous êtes chercheur à l’ULB et vous ne savez pas comment vous y prendre pour tenir votre liste de publications à jour dans DI-fusion ? N’hésitez pas à vous inscrire à l’une de nos séances de formation individuelle ou en groupe.


http://difusion.ulb.ac.be/

mardi 20 décembre 2011

Séminaire d’Auteur - Publier dans une revue scientifique

Le 6 décembre 2011 s’est tenu, en la salle de vision de la Bibliothèque des Sciences humaines de l’ULB, un premier Séminaire d’Auteur, formation  destinée aux doctorants et chercheurs de toutes disciplines de l’ULB (Sciences, Techniques et Médecine – STM et Sciences humaines et sociales – SHS) et consacrée à la publication dans des revues scientifiques reconnues. 

Cette formation a abordé les divers éléments à prendre en compte pour publier dans une revue scientifique ; elle a  également mis en avant les enjeux actuels de l’édition scientifique et de son marché mais aussi les alternatives (édition libre, dépôts institutionnels,…) et s’est arrêtée sur la question des droits d’auteur de publications scientifiques.

Co-organisé avec l’éditeur Elsevier, qui y invita un éditeur scientifique de revue par ailleurs professeur à l’ULB, ce séminaire était animé, en français et en anglais, par des formateurs des Archives et Bibliothèques et d’Elsevier. 

Après une brève présentation du déroulement du séminaire par François Frédéric, coordinateur du Groupe Formation des Utilisateurs des A&B [Podcast], une première partie, présentée en anglais par Anthony Newman, Senior Publisher Life Sciences chez Elsevier, était consacrée à :
  • Why do scientists publish? - Pourquoi un chercheur publie-t-il ?
  • What do journal publishers do? - Comment un éditeur publie-t-il ?
  • Demonstrating Research Impact – Analyse du facteur d’impact  des revues
  • The review and editorial process - La vérification par les pairs
  • What makes a good manuscript? – à quoi ressemble un bon manuscript ? 
  • Practical tips on before you write – les astuces avant de commencer à écrire
  • The article structure – la structure d’un article
[PDF et Podcast]


Une deuxième partie, présentée par Jan Albert Majoor, Account Development Manager chez Elsevier également, était consacrée à la recherche pertinente de documentation, l’évaluation des informations trouvées et de la qualité des revues qui les publient :
[PDF et Podcast


Ensuite, Jean-Michel Kauffmann, vice-doyen de la Faculté de Pharmacie de l’ULB et coéditeur scientifique de la revue Talanta, a développé la question des bonnes pratiques et d’éthique de publication : 
PDF et Podcast


La question des droits d’auteur d’articles scientifiques a été abordée par Françoise Vandooren, attachée à la Direction des A&B. Elle a expliqué pourquoi et comment bien gérer ses droits d’auteur, et augmenter l’impact de ses publications :
[PDF et Podcast]

Elle présenta également les canaux d’édition et de diffusion des publications en Open Access : d’une part, les revues scientifiques en libre accès et, d’autre part, les archives ouvertes, et en particulier  le dépôt institutionnel de l’ULB : DI-Fusion.
[PDF et Podcast


Un échange a ensuite été engagé avec les participants au séminaire.
[Podcast


Outre les présentations et les nombreuses références qu’elles contiennent, divers documents et ressources utiles pour la publication scientifique ont été présentés ou évoqués, parmi lesquels :
Cette première expérience a été concluante – plus de 120 inscrits – et nous incitera à la reproduire et à l’élargir à d’autres thématiques liées à la publication scientifique.

mardi 3 mai 2011

Un chercheur nous demande… : dépôt d’un texte complet dans DI-fusion

« Quel est l’intérêt de déposer le texte complet d’une de mes publications dans DI-fusion ? »

Nous lui répondons qu’il a au moins 10 bonnes raisons de le faire :

1) impact plus important des résultats de votre recherche (voir à ce sujet notre billet Le plus lu dans DI-fusion), donc des atouts pour vos dossiers de candidature, demandes de financement, etc.

2) accessibilité sans barrière économique au plus grand nombre, donc augmentation des chances que vous SOYEZ LU ! A contrario, les politiques tarifaires pratiquées par les éditeurs traditionnels astreignent les institutions à ne s’abonner qu’à un nombre (très) restreint de périodiques, et donc à limiter l’accès que vous pouvez avoir aux résultats de la recherche. Les vôtres comme ceux de vos collègues…

3) visibilité accrue grâce aux standards de l’Open Archives Initiative, qui donne la possibilité de propager les références et les liens vers les textes complets vers d’autres plateformes. Par exemple : en Economie, les working papers des séries Dulbea, CEB, ECARES et C.E.M.E., éditées par des chercheurs de l’ULB, une fois encodées dans DI-fusion, sont automatiquement poussées dans RePEc

4) augmentation de vos chances d’être découvert via l’indexation de DI-fusion par les grands moteurs de recherche (et, progressivement, par Google Scholar), qui sont avides de textes complets

5) stockage sécurisé des différentes versions de votre publication, grâce aux procédures de sauvegardes mises en place pour DI-fusion

6) possibilité d’accéder très rapidement à ces fichiers si un collègue vous en demande une copie électronique : son institution n’est sans-doute pas abonnée à la revue dans laquelle vous avez publié…

7) des URLs permanents pour vos fichiers, encore plus facile à communiquer à vos collègues qui vous demande une copie de votre fichier… si vous attribuez à vos fichiers un accès Internet !

8) vos fichiers sont toujours accessibles dès lors que vous avez un accès à une connexion Internet. Même si vous n’êtes pas sur votre ordinateur personnel

9) meilleure diffusion de la Recherche menée à l’ULB, d’où potentiellement une amélioration du ranking de l’ULB… et ses retombées : prestige et attrait des meilleurs étudiants et chercheurs, etc.

10) dans la perspective de la mise en œuvre d’un système de préservation à long terme de DI-fusion, prise en charge des migrations de format des fichiers de façon à garantir qu’ils soient toujours lisibles, même dans 20 ans !

Pour en savoir plus à propos de DI-Fusion, n’hésitez pas à surfer sur les pages web qui lui sont dédiées (http://www.bib.ulb.ac.be/fr/bibliotheque-electronique/depot-institutionnel-di-fusion/accueil/index.html), ou sur les billets du blog consacrés aux dépôts institutionnels. Des questions : adressez-les à di-fusion@ulb.ac.be.

mercredi 17 novembre 2010

Séminaire sur les droits d’auteur dans les bibliothèques

La Commission Bibliothèques du CIUF organise le 23 novembre prochain à l’ULB un séminaire sur les aspects de droit d’auteur liés au fonctionnement des bibliothèques. 

Ce séminaire a pour objectif de présenter la loi sur le droit d’auteur de manière générale et d’ensuite examiner les cas pratiques auxquels les bibliothécaires sont confrontés et qui suscitent des questions en la matière: conservation numérique, prêt inter-bibliothèque, fourniture électronique de documents, numérisation et accessibilité en ligne de fonds documentaires, dépôts institutionnels, droits de reprographie, etc.

Le séminaire est destiné au personnel des bibliothèques membres de la Commission Bibliothèques du CIUF. Les participants sont invités à s’inscrire avec l’accord de leur chef de service.

En fonction des places disponibles et sur base payante , les personnes suivantes sont également invitées à participer :
  • étudiants et membres académiques et scientifiques des filières en Sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC) des universités de la Communauté française de Belgique (CfB). Frais d’inscription : 5€ (10€ avec lunch)
  • professionnels des bibliothèques des Hautes Ecoles de la CfB et enseignants dans les Hautes Ecoles de bibliothécaires de la CfB. Frais d’inscription : 10€ (20€ avec lunch)

Attention : clôture des inscriptions le jeudi 18 novembre 2010. Il reste encore quelques places !

Inscriptions sur le site du CIUF :

jeudi 21 octobre 2010

Open Access et droits d'auteur

International Open Access Week 18-24 octobre 2010

Chercheurs, exercez votre droit à communiquer en Libre Accès les résultats de vos recherches 

Nos billets de cette semaine consacrée à l’Open Access, et d’autres précédemment, ont souligné tout l’intérêt de la diffusion en libre accès des résultats de la recherche : visibilité accrue grâce aux standards de l’Open Archives Initiative, accessibilité sans barrière économique au plus grand nombre, impact plus important. 

Comment faire pour diffuser ses articles en libre accès ?

Les chercheurs assument différents rôles au sein de la chaîne de l’édition scientifique : 
  • ils sont les auteurs-rédacteurs des articles publiés
  • ils sont  les évaluateurs des articles soumis pour publication, au sein des comités de lecture ou peer review
  • et ils sont les « éditeurs scientifiques », directeurs d’une revue ou d’un ouvrage scientifique.
Dans l’édition scientifique, l’éditeur ne rétribue pas les auteurs, et la plupart des rédacteurs et lecteurs impliqués dans la validation des articles font également cadeau de leur travail. Mis en regard avec les prix des revues scientifiques, payées par les institutions de recherche, cela pose question… Mais à chaque niveau dans la chaîne de l’édition, le chercheur peut intervenir pour favoriser le libre accès aux résultats de la recherche.

En tant qu’auteur : 
  • Vous détenez les droits d’auteur: assurez-vous de conserver le droit de déposer le texte de votre publication dans une archive ouverte ou un dépôt institutionnel, comme DI-fusion à l’ULB. 
Précisez ce droit dans le contrat que vous signez avec l’éditeur ; de nombreux éditeurs autorisent les auteurs à déposer leurs articles en libre accès (voir SHERPA/ROMEO) ; et il existe de nombreux modèles d’avenant que vous pouvez utiliser :  Science Commons - Scholars' copyright,  SPARC Addendum, MIT copyright amendment 

Consultez le mini-guide pratique « mes droits d’auteur pas à pas ».
  • Déposez le texte de vos travaux dans le dépôt institutionnel, DI-fusion à l’ULB : ceux-ci deviennent accessibles librement et gratuitement à l'ensemble de la communauté savante, et contribuent à valoriser la recherche conduite à l'ULB et l'image de l'institution. 
  • Soumettez votre article dans une revue en libre accès : vous éliminez ainsi l'obstacle financier qui freine l'accès des autres chercheurs à votre travail. Publier dans des revues en libre accès augmente la diffusion et le potentiel d'impact de votre article. Il existe plus de 5.500 revues scientifiques en Libre Accès (voir Directory of Open Access Journals). Les frais de publication demandés par certains éditeurs peuvent être pris en charge par votre laboratoire ou département. Ils peuvent aussi être prévus dès la demande de financement d'un projet (notamment les projets FP7).
En tant qu’évaluateur au sein d’un comité de lecture,
Et en tant qu’éditeur scientifique :

Examinez la politique éditoriale et le prix des revues auxquelles vous contribuez : certains éditeurs scientifiques de renom ont démissionné du comité d'édition de revues prestigieuses, considérant que le prix de la revue était devenu un obstacle à la diffusion et à l'accès aux articles sélectionnés. Dans certains cas, ils ont créé un titre alternatif auprès d'un éditeur à but non lucratif. Voir  Create Change: Shoudn't the way we share research be as advanced as the internet ? , et Questions à examiner quand on soumet un article à publication

Sharing research benefits you and others. 



LEARN. SHARE. ADVANCE.

lundi 1 mars 2010

Google, les éditeurs et les e-books... mini compte rendu de la Journée du livre du 22 février

Le Ministère de la Communauté française organisait, les 8 et 22 février derniers, deux Journées du livre, consacrées à l’« Échange de savoirs sur le développement numérique de la chaîne du livre » (programme détaillé), animées par Tanguy Habrand.

Nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion d’assister à la 1ère journée mais la seconde fut féconde en retours d’expériences très contrastés !

Après une présentation du programme de numérisation Pep’s mis en œuvre en Communauté française par son maitre d’œuvre, Evelyne Lentzen, l’ULB donnait un éclairage sur Gallica/Google :

Faisaient suite :
-    une présentation moins consensuelle [que la nôtre], dixit Frédéric Young (SACD, SCAM) axée sur la (mauvaise) gestion des droits d’auteur dans les projets de numérisation ; par Google, évidemment (!), mais aussi par les bibliothèques qui ne feraient pas toujours preuve de leurs meilleurs efforts pour traquer les ayant droits des publications qu’elles numérisent et diffusent, le plus souvent gratuitement… tout en reconnaissant qu’elles ont souvent peu de moyens pour l’ensemble de ces projets. N’hésitez pas à relire notre billet Des pyramides aux Bibliothèques ! pour mieux appréhender les réalités des recherches diligentes conduites en bibliothèques...

-    le retour d’une expérimentation en bibliothèques, menée en 2002, avec des liseuses (voir notre billet  Les livrels ont le vent en poupe à l’ULB ! à propos des liseuses !), présentée par Christian Ducharme (société CD-Script) : prêt, dans 5 bibliothèques candidates, de 6 liseuses, chacune contenant entre 15 et 20 œuvres. Parmi les retours d’expériences : les lecteurs étaient mécontents de perdre les notes qu’ils avaient relevées sur les tablettes qui leur étaient louées… et les bibliothécaires insatisfaits de devoir les effacer une à une pour pouvoir prêter une œuvre vierge au prochain lecteur !

-    Didier Long (société Euclyd), qui a présenté le projet de portail de la librairie française dont l’objet est la vente d’ouvrages en ligne, une alternative des libraires indépendants français (plus un libraire liégeois !) à Amazon, pour répondre à la croissance dans ce secteur. La vente en ligne tous secteurs confondus aurait représenté 9% de l’ensemble des produits vendus en France en 2009 ; le secteur de la vente de livres en ligne est en croissance constante ces 5 dernières années… même si, en pourcentage, cela reste largement minoritaire

-    Raphaël Bonaert (libraire, puis administrateur délégué  à la Banque du livre) qui est revenu sur l’évolution, ces 30 dernières années, du monde du livre (mutation des grands libraires d’antan en     sociétés mastodontes dont le commerce du livre n’est qu’une activité parmi d’autres…) et des pratiques des lecteurs (exigence d’instantanéité, lecture fractionnée…). D’où la nécessité d’un portail de vente de livres commun et réactif en Belgique (ici porté par la Banque du livre)

-    Marc Minon (Cairn) qui a présenté l’offre du Cairn… à laquelle vous avez dorénavant accès à l’ULB (voir notre billet : Périodiques électroniques : abonnement à CAIRN). En dehors des avantages de l’électronique (si je mange ta pomme, tu as faim ; si je lis ton fichier électronique, nous sommes tous les deux plus instruits, etc.), il constate qu’il va être difficile de mettre en pratique un prix unique pour l’e-book : quel prix pour : un chapitre, pour un ouvrage recomposé (p.e. comprenant des chapitres de plusieurs ouvrages pour répondre à une thématique), etc.

-    Guillaume Decitre (4ème génération administrant la librairie Decitre) : on va vers un monde numérique ; mais la mort du livre n’est pas encore annoncée ! Le portail de vente de Decitre permet de rendre accessibles aux clients 600.000 titres… contre environ 80.000 disponibles en rayon dans les librairies. Il faut s’adapter à un volume de publication toujours croissant (dont la diminution des coûts de production est certainement en grande partie responsable), à l’apparition de nouveaux types de documents (p.e. les mangas)… et répondre aux enjeux : les livres doivent exister au format numérique, la nécessité d’avoir une plateforme unique pour la vente des e-books… et surtout : le peuple doit lire !

-    Jérôme Dayre (Atout Livre, librairie parisienne) part du constat très pragmatique de la (dramatique) sous-informatisation des librairies en général, du fait qu’encore peu de personnes connaissent les liseuses, et s’interroge sur l’opportunité de se lancer aujourd’hui dans la vente des e-books. Par rapport aux coûts requis pour proposer la vente d’e-books en librairie (et vue la pauvreté de l’offre actuellement disponible en France…), aux pourcentages de vente en ligne attendu, et rapporté à son chiffre d’affaire, il estime ses bénéfices éventuels à environ 250euro/ mois... sans compter la tendance forte des éditeurs de vendre leurs e-books en se passant des libraires (et le fait que les ventes seraient surtout concentrées sur les manuels et ouvrages techniques qui ne font pas partie de ses cibles… et la littérature érotique, pour laquelle ses clients s’accommodent du format papier) de quoi le convaincre d’attendre encore un peu… et de se lancer, avec 8 autres libraires, dans un projet de portail commun associé à une livraison Paris intra-muros garantie en moins de 3h : mieux qu’Amazon !

lundi 7 décembre 2009

Les dépôts institutionnels menacent-ils la propriété intellectuelle des œuvres des chercheurs

Dans le cadre des élections au Conseil d’administration, certains académiques ont exprimé leur préoccupation de « continuer à conserver la propriété intellectuelle de leurs œuvres, en particulier de leurs publications », avant de s’interroger sur « les limites aux droits des auteurs » que pourraient entrainer « les initiatives prises par l’Université dans ce domaine, comme le dépôt institutionnel et les négociations avec les revues » (*). Ces interrogations légitimes appellent deux réponses.

The wild, wild web
Le Times Higher Education du 19 novembre 2009 se fait l’écho d’une analyse menée par la British Library de 100 contrats d’éditeurs scientifiques : 47 d’entre eux n’autorisent pas les pratiques de fair use, légales dans le monde anglo-saxon, qui accordent des exceptions au droit d’auteur pour des usages de recherche et d’enseignement. Le monde de l’édition électronique est entièrement régi par la règle du contrat (alors que la loi fixe partout les limites et les prérogatives du droit d’auteur pour les publications sur papier).

Ces contrats, en échange du privilège d’être publié, dépouillent fréquemment les auteurs de tout droit numérique ultérieur sur leur œuvre, en attribuant une licence exclusive (et parfois perpétuelle…) à l’éditeur. Ces pratiques permettent aux éditeurs de réaliser des profits substantiels … sans aucun retour financier pour les auteurs ou pour les organismes qui subsidient leurs recherches. Il est urgent que le droit applicable à la publication électronique passe de l’univers du contrat privé entre des parties inégales (l’auteur face à l’éditeur) à celui du droit !

Une licence non exclusive
L’Université libre de Bruxelles, dans le cadre de son dépôt institutionnel, DI-fusion, demande aux déposants de lui concéder « pour toute la durée légale des droits d’auteur, une licence non exclusive, gratuite et mondiale d’archivage, de reproduction et de communication au public via internet, de son œuvre ».

L’auteur détermine librement et souverainement les modalités dans lesquelles l’œuvre sera communiquée par l’Université : 1) accès public (Internet) pour la totalité de l'œuvre - immédiat ou - après une période d’embargo ; ou 2) accès limité à l'Intranet de l'ULB pour la totalité de l'œuvre ; ou 3) accès bloqué (aucune diffusion de l’œuvre sauf à son auteur déposant).

Ces principes s’inspirent de la « Déclaration de Berlin sur le Libre Accès à la Connaissance en Sciences Exactes, Sciences de la Vie, Sciences Humaines et Sociales qui implique pour les institutions signataires d’encourager les chercheurs à publier leurs travaux selon le principe du libre accès ». Ils sont la meilleure défense des auteurs scientifiques contre les éditeurs qui voudraient leur imposer des contrats qui portent gravement préjudice à leur propriété intellectuelle.

Nous négocions avec les éditeurs scientifiques …
… pour le respect des principes de fair use qui assurent aux auteurs académiques des conditions équitables de publication, de communication et d’accès à l’information scientifique, en leur permettant notamment de déposer librement leurs propres œuvres dans des dépôts thématiques ou institutionnel, en leur donnant ainsi l’impact le plus large et le plus ouvert possible !

Accessoirement, l’auteur, en offrant, quand il le peut, ses publications en open access, augmente ses chances… d’être lu : en raison des politiques tarifaires pratiquées par les éditeurs traditionnels – particulièrement pour les périodiques électroniques –, il est en effet impossible, pour une université, d’acheter les abonnements à toutes les revues dans lesquelles ses propres chercheurs publient !

Alors, pour exercer pleinement votre droit d’auteur à communiquer les résultats de vos recherches, sans entraves, nous vous invitons chaleureusement à déposer le texte de vos articles dans DI-fusion !

(*) La liberté académique au cœur du programme de la liste ACA-Interfac, consulté en ligne le 6 décembre 2009.

Jean-Pierre Devroey, directeur des Archives & Bibliothèques de l'ULB

mercredi 29 juillet 2009

Pour Amazon, 2+2=5 mais ils en sont désolés...


Imaginez qu'un soir de pleine lune, un individu force votre porte et s'introduise silencieusement chez vous. Il fouille votre bibliothèque, en retire certains volumes et les fourre dans un sac. Avant de partir, il pose sur un coin de la table quelques billets représentant la valeur commerciale des livres pris et s'enfuit silencieusement dans la nuit. Cet individu, c'est votre libraire préféré.

Fiction ? Non réalité depuis la semaine passée grâce à Amazon.

Depuis 2007, Amazon commercialise aux USA un modèle de livrel qui connait un succès important : le Kindle. A priori il a tout pour plaire : confort de lecture, clavier pour prendre des notes, relié en permanence via un réseau 3G gratuit à la boutique Amazon, abonnements presse, prix des livres souvent modéré (9,99$ pour une nouveauté)... Des critiques sur le côté fermé et propriétaire de la machine, sur le peu de formats de livres supportés et sur les dangers de concentration verticale du secteur du livre sont formulées depuis son lancement mais rien ne semblait pouvoir entacher la bonne image du produit. Presque rien à part la bourde incroyable de la semaine dernière...

C'est David Poque, chroniqueur au New York Times, qui a révélé sur son blog qu'Amazon a détruit sciemment des centaines de livres électroniques achetés légalement sur son site à la demande d'éditeurs suite à des problèmes juridiques. Ironie de l'histoire, parmi les titres supprimés, on trouve deux romans de George Orwell : 1984 et la Ferme des animaux.

Ce qui est insupportable, ce n'est pas que les livres soient retirés de la vente, l'éditeur fait ce qu'il veut à ce niveau là mais que l'on aille détruire les copies déjà achetées légalement par les clients. Il semble donc que quand vous achetez un livre dématérialisé, vous n'ayez qu'une espèce de licence d'utilisation qui peut vous être retirée quand l'éditeur le souhaite en échange d'un remboursement. Que vous n'ayez pas fini de lire le livre en question ou que vous n'ayez plus accès aux notes que vous avez prises à son propos n'entre pas en ligne de compte.

Le livre dématérialisé pause depuis toujours des questions sur sa pérénité, mais avec le Kindle, on atteint des sommets dans l'incertitude. L'épisode étant, en plus, en contradiction totale avec les termes du service agreement du Kindle qui ne disent pas que l’entreprise a le droit d’effacer des livres qui ont été achetés et qui stipule qu’Amazon accorde aux clients le droit de conserver une « copie permanente du contenu numérique ». Qu'un opérateur privé puisse lancer quand il le souhaite, pour des raisons justifiées ou non, un autodafé virtuel sur votre bibliothèque électronique personnelle a de quoi glacer le sang. Et cela fait du tort à tout ceux qui essaye de promouvoir la lecture électronique...

Dernières péripéties de l'affaire, des clients lésés et des associations ont décidé de lancer une action en justice contre Amazon et son PDG, Jeffrey Bezos, a déclaré ce weekend que la suppression des livres était "une solution stupide, inconsidérée et surtout totalement à côté de nos principes. C'est effectivement notre faute et nous méritons les critiques que nous avons reçus. Nous allons utiliser ce douloureux épisode pour qu'à l'avenir, nous prenions de meilleures décisions".

Fin de l'histoire ? Non car rien n'empêche techniquement Amazon de récidiver et cela produit une espèce de système de location-vente particulièrement malsain.

Ce fait divers est surtout exemplaire de la folie dans lequel les majors du secteur culturel (informatique, musique, films, jeux-vidéos, livres, publications scientifiques) vivent depuis la dématérialisation. On assomme le client des drms idiotes, de limitation du droit d'usage inacceptables (pourquoi ne peut-on plus prêter à un proche un objet culturel comme on le faisait avec le livre papier ou le cd?). On vend à des prix identiques les objets numériques et les objets "tangibles" en nous prenant pour des imbéciles en essayant de nous faire croire que le prix de revient est le même ou on vend à prix élevés des objets culturels qui existent par ailleurs gratuitement. Non content de limiter les droits de consommateurs sans défendre les intérêts des créateurs, ces majors devenues folles agissent en lobbies pour faire voter des lois (HADOPI,...) qui les protègent dans leurs pratiques détestables. Elles ne sont même pas capables de comprendre qu'en agissant de cette manière, elles se suicident lentement, en donnant des arguments aux tenants du piratage (il faut exactement 15 secondes pour trouver via Google le 1984 d'Orwell en version pirate...).

Heureusement, dans tous les secteurs culturels, des modèles nouveaux voient le jour : Open-Source, Open-Access, plateformes alternatives (Publie-net, GOG, Jamendo,...). Ces modèles, respectueux des créateurs et des consommateurs, nous devons donc les soutenir en les privilégiant systématiquement tant que les majors ne nous respecterons pas. Pour les bibliothèques, l'enjeu est aussi de développer des systèmes de préservation à long terme qui permettront de préserver et de maintenir l'accès à ce patrimoine numérique hors d'atteintes de pratiques douteuses.

Pour plus d'infos :
http://www.slate.com/id/2223214/pagenum/all/#p2
http://www.ecrans.fr/Les-droits-d-auteurs-sont-ils-l,7756.html
http://www.ecrans.fr/Big-Brother-Amazon-la-surprise,7766.html
http://scinfolex.wordpress.com/2009/07/22/le-droit-dauteur-rend-il-fou/
http://pisani.blog.lemonde.fr/2009/07/22/amazon-joue-big-brother-je-men-rejouis/
http://www.actualitte.com/actualite/12053-ebooks-Orwell-supprimer-Amazon-Kindle.htm
http://passouline.blog.lemonde.fr/2009/07/27/mea-culpa-pour-autadafe-virtuel/

jeudi 14 mai 2009

Flickr, le mariage de la photo et du "Creative Commons"

Il existe une question récurrente à propos de l’utilisation des photos sur Internet : « quelles photos puis-je utiliser et où les trouver ? ». Trouver des images n’est pas bien difficile, savoir les utiliser correctement peut paraître plus complexe.

Principal outil de recherche d’images photographiques, Flickr propose désormais une intéressante page consacrée aux licences « Creative Commons ».

En déposant ses photos, il est possible de choisir une licence ou une combinaison de celles-ci afin, par exemple, d’autoriser la copie des images, mais d’en restreindre la modification ou l’usage commercial qui pourrait en être fait !

Dans la même optique, la recherche d’images peut se faire exclusivement parmi les photos auxquelles une licence de ce type est associée. Il existe pour cela deux méthodes :

1. Sur la page consacrée aux licences « Creative Commons » , vous sélectionnez la catégorie qui correspond le plus à vos attentes :
- Photos avec une licence « Paternité », c'est-à-dire que vous pouvez copier, distribuer, afficher, communiquer et modifier l’image.
- Photos avec une licence « paternité – pas de modification, c'est-à-dire que vous pouvez copier, distribuer, afficher, communiquer mais PAS modifier l’image.

Et ainsi de suite pour les autres combinaisons envisageables au niveau des licences associées aux photos.

2. En prenant la recherche avancée de Flickr, il est possible de cocher les cases qui permettent de limiter sa recherche à l’ensemble de ce type de contenu.

Il ne reste plus qu’à utiliser correctement les images en respectant les demandes de l’auteur. Par exemple, la photo utilisée pour ce billet a été mise à disposition des utilisateurs avec les droits de reproduction, distribution et communication … mais sans pouvoir la modifier, ni l’utiliser à des fins commerciales.

Le 23 mars 2009, le blog de Creative Commons annonçait le chiffre de 100 millions de photos partagées à l’aide de cette licence. Avec un tel choix, il n’y a aucun souci pour trouver la perle rare, avec les droits associés, sans se tromper ! Et si vous ne la trouvez pas, un petit tour sur Wikimedia Commons pourra se révéler utile.

Pour plus d'informations sur le Creative Commons, n'hésitez pas à (re)consulter le billet suivant : "Un chercheur nous demande ... le Creative Commons".

jeudi 30 avril 2009

Un chercheur nous demande…: le Creative Commons

« Comment diffuser gratuitement mes documents sur Internet tout en conservant les droits d’auteur sur ces documents ? » Voilà la réponse que nous lui avons envoyé :

Vous détenez toujours les droits d'auteur sur ce que vous produisez (même lorsque c'est dans le cadre de votre travail à l'ULB, et vous n'avez pas besoin de déclarer quoi que ce soit pour l'activer)... sauf si un éditeur vous fait signer un contrat qui spécifie que vous lui cédez tous vos droits d'auteur (ce qui est malheureusement encore trop souvent le cas).

Si vous souhaitez publier vos documents dans des archives ouvertes, sur votre page personnelle, sur des sites d'auto-édition,... le plus efficace sera certainement de choisir une des licences "Creative Commons" (CC). Selon la définition, l’objectif de ces licenses est d’encourager de manière simple et licite la circulation des œuvres, l’échange et la créativité. CC s’adresse ainsi aux auteurs qui préfèrent partager leur travail et enrichir le patrimoine commun (les Commons) de la culture et de l'information accessible librement. L'œuvre peut ainsi évoluer tout au long de sa diffusion. Toute personne qui a créé une œuvre (texte, musique, vidéo, site Web, photographie, etc.) et qui a la capacité de signer un contrat portant sur cette œuvre peut utiliser l’un des contrats Creative Commons. A contrario il n’est pas possible d’utiliser un contrat Creative Commons pour une œuvre sur laquelle on ne dispose pas de l’ensemble des droits. Ces licences donnent à vos lecteurs la liberté que vous leur donnez dans la licence CC, pour exploiter votre œuvre, tout en ayant l'obligation de vous citer s'ils l'utilisent.

Le CRID a traduit ces licences dans le Droit belge. Pour lire d'autres informations en français, nous vous recommandons : http://fr.creativecommons.org/.

Pour publier vos documents sous licence CC, rien de plus simple :
Pour un document texte, cela peut par exemple donner :

Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 Belgique disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/2.0/be/ ou par courrier postal à Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California 94105, USA.

Pour savoir quels éditeurs sont en faveur de la diffusion la plus libre et ouverte possible (green publishers), n'hésitez pas à consulter le site ROMEO.

La question des Creative Commons est fondamentale car dès que DI-Fusion, le dépôt institutionnel de l'ULB, sera ouvert à tous à la prochaine rentrée académique, vous pourrez y déposer vos publications, même si elles sont publiées ailleurs (l'ULB conservera le droit non exclusif de rendre disponible via DI-Fusion, tout document, produit par un chercheur de l'ULB, et destiné à être publié par un éditeur 'traditionnel') : vos post-print pourront donc y être librement consultables si vous choisissez cette option.

vendredi 17 avril 2009

Des pyramides aux Bibliothèques !


Les Archives & Bibliothèques de l’ULB ouvrent aujourd’hui la Digithèque Pierre Gilbert, qui fut professeur d’Histoire de l’Art de l’Égypte et de l’Orient ancien à l’ULB de 1951 à 1974, avec, pour commencer, une vingtaine de documents au format PDF image accessibles en ligne gratuitement.

Fruit d’une fructueuse collaboration des Bibliothèques avec les enfants ayant-droits de Pierre Gilbert, cette Digithèque a été l’occasion de confirmer, en grandeur nature, que la problématique des droits d’auteur, telle qu’actuellement régie par la loi, constitue au mieux un frein aux projets de numérisation (au pire, un encouragement au piratage… ou à la promotion ?).

En effet, alors même que ses 'héritiers' sont en faveur d'une diffusion la plus large et ouverte possible, le fait de ne pas disposer systématiquement de contrats passés avec les éditeurs pour toutes les œuvres publiées de Pierre Gilbert entre 1945 et 1978, ont rendu l’apuration des droits laborieuse, dans les cas suivants :

  • l’éditeur n’existe plus ;
  • la revue n’existe plus ;
  • l’institution éditrice n’existe plus (avec peut-être, une particularité belge liée à la transformation d’institutions nationales en fédérales…) ;
  • le fonds dans lequel l’œuvre est parue a été divisé en morceaux qui ont été vendus individuellement à d’autres éditeurs ;
  • l’editeur scientifique responsable de la publication dans laquelle est parue l’œuvre ne travaille plus dans l’institution…

Soucieuses de respecter la loi, les Archives & Bibliothèques et la famille Gilbert, ont toutefois pris la décision de mettre en ligne certaines des œuvres de Pierre Gilbert, après avoir conduit d’infructueuses recherches diligentes [voir les critères qui définissent une "recherche diligente" selon le High Level Expert Group de la Commission Européenne dans les rapports disponibles à : http://ec.europa.eu/information_society/activities/digital_libraries/experts/hleg/index_en.htm], avec l’avertissement suivant :

« Les enfants de Pierre Gilbert et la Digithèque ont déployé leurs meilleurs efforts pour respecter la législation applicable en matière de droits d’auteur pour obtenir le consentement du titulaire des droits de l’œuvre ici reproduite. Toutefois, le titulaire des droits en cause n’ayant pu être identifié malgré les efforts déployés, il a été décidé de reproduire l’œuvre en cause, étant entendu que celui qui serait titulaire de droits sur l’œuvre est invité à prendre immédiatement contact avec la Digithèque de façon à régulariser la situation (email : bibdir(at)ulb.ac.be). »

… une espèce d’opt-out en somme.

Pour tout savoir sur cette expérience, rendez-vous sur la page

lundi 6 avril 2009

Droits d’auteur : n’adoptons pas l’HADOPI en Europe !

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Question_copyright.svgLa saga française HADOPI (le projet de loi Création et Internet, qui (em)mêle riposte graduée des téléchargements ‘piratés’ d’Internet, responsabilisation des fournisseurs Internet… et opposition à la révision des exceptions au droit d’auteur prévues dans la Directive européenne de 2005. En Belgique cela donne(ra) ceci) – voir Piratage : L'opposition farouchement remontée contre Hadopi et la lettre ouverte à Christine Albanel – semble trouver quelque écho en Europe.

En novembre 2008, la Commission européenne rouvrait le feu avec sa consultation Livre vert : "Le droit d’auteur dans l'économie de la connaissance", qui recueillait 371 réponses (dont celle de l’ULB !). Un certain nombre de bibliothèques et organisations y appelaient à une révision de la directive européenne, qui ne prônerait pas assez l’open access et dont les exceptions sont souvent considérées trop limitatives (voir par exemple les réponses de EBLIDA, DRIVER, ALPSP, Library Copyright Alliance, eIFL…).

Pour répondre à cette consultation, le Parlement européen préparait, en janvier 2009, le rapport Medina sur les droits d’auteur qui ne contient que des mesures répressives ridicules dictées par l'industrie du divertissement et va jusqu'à nier les conclusions des études commanditées par la Commission… et qui était cependant porté par une pétition lancée par le Syndicat National de l'Edition (94 signatures à ce jour, pour 81 éditeurs distincts).

Fin mars, le Parlement prenait finalement le parti de garantir l'accès de tous les citoyens à Internet équivaut à garantir l'accès de tous les citoyens à l'éducation… jusqu’à la prochaine offensive !

Vous avez des doutes quant à la nécessité de se saisir de ces questions ? Alors (re)lisez L’avenir des idées de Lawrence Lessig (il est chez nous en français… et disponible en Creative Commons en anglais ici) : « Nous sortons d’une période pendant laquelle l’architecture favorisait l’innovation pour revenir vers une architecture sous surveillance, sans en avoir conscience, sans résistance, sans presque poser de questions »… Ils en ont aussi parlé : Faut-il lire "l'avenir des idées" ? ou Ma bibliothèque de Geek.

Ces questions brulantes seront d’ailleurs discutées le 23 et 24 avril 2009 lors de la conférence européenne L’avenir de la propriété intellectuelle : Créativité et innovation à l’ère du numérique, organisée par le Goethe-Institut Brüssel en collaboration avec le Comité des Régions de l’Union européenne et le réseau européen des instituts culturels nationaux, EUNIC Brussels. L’alléchant programme est disponible ici, et l’inscription est gratuite… alors si vous n’allez pas à la journée Livrel vendredi 24, venez débattre de la question des droits d’auteur à l’aire du numérique !