Stuart Shieber donne une fine critique de cet article dans son foisonnant billet Lessons from the faux journal investigation, publié le 15 octobre, dans lequel il met le doigt sur ces prétendus « éditeurs scientifiques», qui publient ce qu’il dénomme de « fausses revues scientifiques en Open Access ».
Ces prétendus éditeurs, qui surfent sur la vague de la voie dorée de l’OA, se font payer chèrement pour publier des articles sans assumer les fonctions fondamentales de l’édition scientifique, et en premier lieu l’évaluation par les pairs. Les chercheurs qui soumettent leurs articles à ces revues sont soucieux du coût de l’accès aux publications scientifiques, prises en otage par des éditeurs commerciaux (voir ici ou là). Ces chercheurs, qui souhaitent encourager la libre circulation des résultats de la recherche financés par les fonds publics, sont abusés par un site web attrayant ou des mails prometteurs les invitant à publier directement dans ces prétendues revues scientifiques en OA, ou à y contribuer en tant qu’expert chargé d’évaluer les articles soumis, voire même à participer à des conférences !
Alors, que faire pour identifier les véritables revues scientifiques en OA et ne pas se faire piéger par ces prétendus « éditeurs scientifiques» peu scrupuleux ?
Facile !
- se former et rester bien informé… par exemple en venant assister aux séances de l’Open Access Week @ ULB !
- préférer publier chez des éditeurs membres de l’Open Access Scholarly Publishers Association, qui signent un code de conduite garant d’une véritable éthique de l’édition scientifique en OA
- vérifier si l’éditeur auquel vous souhaitez soumettre votre article n’est pas repris dans la liste de J. Beall, qui dénonce les « éditeurs scientifiques OA prédateurs »
- et si cet éditeur n’est pas repris dans ces listes ? Vous pouvez toujours le passer à la loupe de la liste des critères pour caractériser un éditeur scientifique OA prédateur.
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