Y a t’il encore des choses à dire sur l’allaitement maternel
en Belgique en 2017 ?
Selon Emmanuelle Robert qui a étudié la question en
profondeur à l’occasion d’une thèse soutenue tout récemment, plus que
certainement. Données épidémiologiques à l’appui, elle met en évidence les
disparités de la couverture de l’allaitement selon nos régions et pointe une réelle
nécessité à promouvoir une durée d’allaitement plus longue, à mettre en place plus
de cohérence dans le soutien au maternage, à sensibiliser et à former toute la
chaîne des prestataires de soin y compris ceux de la première ligne. Le sujet
est vaste et, si pas tabou, simplement mis de côté (le congé d’allaitement
n’est pas encore intégré partout) . Or, depuis peu, il considéré par les grands
organismes mondiaux, non plus comme un choix de vie mais bien comme faisant
partie des problèmes de santé publique. Il est donc d’actualité.
La prise de recul par une conscientisation des représentations
sociale, de leur évolution permet de faire avancer les mentalités et contribue
la réappropriation de thématiques. « Voies lactées », l’exposition
qui se déroule actuellement à la salle Allende y contribue. Conçue par un
groupe de recherche de l’Université de Genève, elle nous arrive augmentée de
pièces issues des collections de l’ULB, dont des ouvrages provenant du fonds
historique de la BSS (dons du professeur Marcel Graffar, père fondateur de
l’Ecole de Santé Publique entre autres).
En écho à cette activité et à la journée scientifique consacrée
à la thématique (le 15 juin sur le campus Erasme), une sélection de livres est
présentée à la bibliothèque, des textes scientifiques mais aussi des romans…question
d’élargir les champs de réflexion.
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