Cela peut paraître un rien pompeux (et les historiens nourris de diplomatique apprécieront le côté désuet et très Ancien Régime de la formule) mais cela a le mérite de mettre nettement en avant une question qui préoccupe les bibliothécaires, particulièrement d’enseignement et spécifiquement ceux qui agissent dans l’enseignement supérieur, depuis de longues années.
Nous avons évoqué la question dans un précédent billet.
En Belgique francophone, en-dehors du constat mené par le Groupe Edudoc et des programmes de formation à la maîtrise de l’information mis en place par les universités et certaines écoles supérieures, fort peu est fait pour promouvoir la maîtrise de l’information, tant dans l’enseignement secondaire (voir les résultats de l’enquête Edudoc/Ciuf), voire primaire, que dans le réseau des bibliothèques publiques.
Et l’on attendrait une déclaration aussi énergique de la part des autorités publiques en charge de l’enseignement obligatoire, mais aussi supérieur pour soutenir les efforts des établissements qui se lancent dans la formation documentaire, et de la culture, ayant compétence sur la lecture publique.
Il est en outre éclairant de constater que dans la formation des futurs bibliothécaires/documentalistes, toujours en CFWB, 15 heures, au mieux 30, sont consacrées à la formation de futurs formateurs à la maîtrise de l’information, sur un cursus de 3 ans ! Si même au sein de la profession, on ne semble pas plus préoccupé de cette question, les plus motivés ne peuvent que se réjouir de l’aide des Américains…
1 commentaire:
Enregistrer un commentaire