Des films, des films, des films (gratuits ET légaux!)

La fondation américaine Internet Archive a pour objectif de préserver l'héritage d'internet pour les générations futures et de proposer un accès permanent aux collections historiques qui existent au format digital. Depuis 1996, elle essaye d'empêcher la disparition des ressources d'internet en archivant les contenus du Web.

A côté de la préservation du Web, Internet Archive propose une vidéothèque librement accessible à tous. La bibliothèque numérique propose des milliers de films au format digital, tous regroupés en collections diverses et variées.

Tout cela commence à constituer une mémoire du cinéma librement accessible, puisque tous les internautes ont la possibilité télécharger gratuitement et en toute légalité des films tombés dans le domaine public. Il est aussi possible de regarder ces films directement en streaming. La majorité des films sont présentés en version originale et parfois, des sous-titres français sont proposés.

Quelques exemples de films disponibles:

• Le voyage dans la lune, Georges Melies 1902.
• M, Eine Stadt sucht einen Moerder, Fritz Lang 1931.
• Das Kabinett des Doktor Caligari, Robert Wiene 1919.
• The birth of a nation, D.W. Griffith 1915.
• The Kid, Charlie Chaplin 1921.

En plus de ces longs métrages, la videothèque de l’Internet Archive propose aussi :

• Des classiques du dessin-animé : Mighty Mouse, Betty Boop, Popeye, Merrie Melodies, Superman,...
• De la propagande pro et anti-guerre comme ces films réalisés par John Ford, John Huston, Frank Capra, William Wyler, ... (http://www.archive.org/details/cinemocracy).
• Une partie des Archives Prelinger qui regroupent des publicités, des films éducatifs et industriels ainsi que des films amateurs. (http://www.archive.org/details/prelinger).
• Des archives du jeu vidéo (petits films) (http://www.archive.org/details/gamevideos).

Un joli parcours s’impose, à commencer en cette période de BIFFF par un retour aux sources avec Night of the living dead de Georges A. Romero, film de génie et exemple fascinant des aberrations du droit d’auteur pour les créateurs, puisque déjà dans le domaine public alors que tourné en 1968 (problématique sur laquelle nous reviendrons régulièrement sur ce blog) !