Les bibliothèques de l’ULB connaissent un succès de fréquentation depuis plus de 15 ans et jamais démenti depuis lors. Entre 2002 et 2009 on est passé d’un comptage annuel de 1.590.311 passages aux portillons de contrôle à… 2.058.585 !
Dès sa création, la Bibliothèque des Sciences Humaines a été conçue pour répondre à divers usages : recherche, enseignement, étude. Ces activités sont parfois peu compatibles entre elles (aux heures de changement de cours par exemple les groupes quittant un séminaire oublient souvent qu’ils entrent dans un espace dévolu à la lecture et à la recherche très sensible au bruit ; en période de bloque, toutes les places des bibliothèques sont occupées par des étudiants qui… étudient, il est quasi impossible pour un chercheur/lecteur de trouver un bout de table où travailler). Cependant nous restons convaincus que cette pluralité d’usages est indispensable à la vie des bibliothèques.
Dès sa création, la Bibliothèque des Sciences Humaines a été conçue pour répondre à divers usages : recherche, enseignement, étude. Ces activités sont parfois peu compatibles entre elles (aux heures de changement de cours par exemple les groupes quittant un séminaire oublient souvent qu’ils entrent dans un espace dévolu à la lecture et à la recherche très sensible au bruit ; en période de bloque, toutes les places des bibliothèques sont occupées par des étudiants qui… étudient, il est quasi impossible pour un chercheur/lecteur de trouver un bout de table où travailler). Cependant nous restons convaincus que cette pluralité d’usages est indispensable à la vie des bibliothèques.
D’autres usages, d’autres attentes se font jour également : la pédagogie universitaire favorise désormais le travail en petits groupes sur des projets (voir Esprit Libre novembre 2009, p. 28-29 ). Dès lors, les étudiants sont à la recherche de lieux où travailler ensemble, discuter, échanger. A priori une pratique incompatible avec le silence qui doit régner dans une bibliothèque.
L’enquête Libqual+ menée au printemps passé, et notamment son volet « bibliothèque en tant que lieu », confirme ces constats. Aussi avons-nous choisi d’anticiper la réaction plus large de l’Université quant à l’offre d’espaces de travail de groupe et avons-nous transformé la salle d’étude du niveau 2 du bâtiment NB en « Espace Groupe ». Une offre certes insuffisante (la salle peut accueillir entre 20 à 25 groupes de 4 personnes) pour répondre aux attentes de la communauté universitaire, un premier pas cependant qui sera suivi d’autres aménagements, nous l’espérons, dans les facultés, les restaurants, …
Par ailleurs, les bibliothèques sont aussi un lieu de vie, pas seulement un lieu de travail ou de lecture, on s’y rencontre, on s’y repose, on s’y distrait. C’est heureux. Il n’y a pas que le cérébral dans la vie, même universitaire ! Mais, ici aussi, ces pratiques sont peu compatibles avec les missions premières des bibliothèques et l’atmosphère qui doit présider à leur réalisation. Et pourtant, nous nous efforçons également de prendre en compte cette réalité.
C’est ainsi qu’une nouvelle signalétique est apparue qui permet de distinguer les espaces dans les bibliothèques en fonction des usages et d’adapter les règles de vie. L’illustration suivante reprend les différents panonceaux qui sont désormais affichés et leur signification.
N’oublions cependant pas que les règles générales restent d’application dans l’ensemble des bibliothèques.
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