tag:blogger.com,1999:blog-8741743894883413727.post7557280081662505242..comments2023-01-23T10:18:28.588+01:00Comments on Blogus Operandi: Open Access @ULB : pistes à suivre !Bibliothèques de l'ULBhttp://www.blogger.com/profile/00320556991602937355noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-8741743894883413727.post-91541164196697592992012-11-05T11:34:45.295+01:002012-11-05T11:34:45.295+01:00Dans mon intervention, j'ai conclu par trois o...Dans mon intervention, j'ai conclu par trois observations.<br /><br />(a) Les fusions entre éditeurs sont permises si la part de marché de l'entité fusionnée ne dépasse pas un certain pourcentage (en général 25%), mais les autorités de régulation ne s'intéressent guère aux parts de marché domaine par domaine que ces fusions engendrent et qui leur donnent parfois un pouvoir énorme. Ainsi, dans 7 domaines scientifiques un éditeur à une part de marché comprise entre 40 et 50%, dans 5 autres domaines, cette part se situe entre 50 et 60% et dans 4 domaines elle est supérieure à 60% (ces parts sont calculées en faisant la somme de prix des revues papier dans chacun des domaines). Les autorités régulatrices ne devraient pas accepter de telles concentrations et devraient soit empêcher la fusion tout court, soit imposer aux sociétés fusionnées de céder une part du domaine dans lequel la concentration devient trop importante à un ou plusieurs autres éditeurs qui ne font pas partie de la fusion. Ceci amènerait en principe plus de concurrence, et donc une baisse du pouvoir des éditeurs, et une baisse des prix. <br /><br />(b) Les bibliothèques paient et les chercheurs utilisent, sans internaliser ce que les bibliothèques paient. Il faudrait d’une manière ou d’une autre qu’ils s’en rendent compte. On peut imaginer que les laboratoires et centres de recherches interviennent en payant aux bibliothèques un prix conventionnel pour les documents et articles que leurs chercheurs téléchargent, ce qui serait une façon indirecte de rémunérer l'open access que les bibliothèques offrent aux chercheurs.<br /><br />(c) Je ne crois pas à l'open access. C'est un moindre mal et un deuxième choix que l'on a trouvé parce qu'on ne veut pas songer à d'autres solutions, dont celles qui précèdent. L'open access coûte d'une autre façon et il est impensable qu'il ne coûte pas, sinon il ne pourra pas survivre à long terme. En outre, tout chercheur qui a produit un bon article cherche à le publier dans une bonne revue, et les bonnes revues sont les revues existantes. L'open access de ces bonnes revues serait une bonne chose, mais il n'y a aucune raison que ces revues s'y prêtent gratuitement. Mais l'open access des revues nouvellement créées (et dites "open access") ne remplace pas les "bonnes vieilles" revues, dans lesquelles tout chercheur qui se respecte est heureux de publier.<br /><br />Victor GinsburghVictor Ginsburghnoreply@blogger.com